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laboratorio di progettazione coordinata e integrata

2005 – Napoli / Bagnoli, Parco dello Sport

2005 – Napoli / Bagnoli, Parco dello Sport

En envisageant la réorganisation du quartier de Coroglio à Naples, Bagnoli Futura a confié le projet de reconfiguration d’une zone allongée de 35 hectares sous la colline de Posillippo, après avoir préalablement sécurisé la crête rocheuse et récupéré le terrain. La demande porte sur un centre sportif – terrains de football, de tennis, de basket-ball, de volley-ball, de tir à l’arc ; pistes d’athlétisme, patinoires, patins à roulettes, etc. – laissant une grande zone verte à l’ouest. – laissant un grand espace vert à l’ouest qui sera géré par le jardin botanique. Le programme fonctionnel prévoit également une aire de camping, une alternative aux hôtels qui seront construits dans l’ancienne zone Italsider, ainsi qu’une voie piétonne et cyclable.

Les travaux ont commencé en 2007 et sont actuellement en cours, avec des modifications partielles du projet initial, principalement dues à la rédaction du plan exécutif par l’entreprise de construction, qui, en modifiant partiellement l’idée du projet, a obligé à apporter des corrections pendant la construction, ce qui a entraîné des difficultés de gestion. En explorant les importantes particularités environnementales, paysagères et historiques de la zone environnante – les Champs Phlégréens et Posilippo – le projet présuppose une stratégie de soutien « pour l’amélioration qualitative de toute la zone et de ses parties spécifiques, devenant un outil pour orienter les actions vers des transformations durables » dans lesquelles l’équilibre de l’écosystème et la biodiversité sont garantis, ainsi que les aspects de gestion et d’entretien des travaux. Résultat d’un processus vérifié par la confrontation de plusieurs disciplines – planification, architecture, botanique, paysagisme, etc. – le projet se caractérise par la présence de trois grands cratères.

Indépendamment les unes des autres, les différentes zones sportives y sont situées, avec celle qui fait face à la mer résolue également avec une zone humide destinée à devenir une patinoire protégée par une structure tendue en hiver. En modelant la morphologie du terrain en le ridant et en le camouflant, ils deviennent des facteurs d’innovation paysagère. Ils assurent la médiation de la transition délicate entre la colline de Posillipo et la zone urbaine qui s’étend vers le littoral. Évitant les gestes frappants, ils se calent dans les plis du terrain, exprimant des événements tectoniques presque naturels.

De cette façon, l’architecture renonce à une expression formelle excessive pour devenir un générateur de nouvelles relations et un commentaire sur la résonance du lieu avec lequel elle dialogue à travers des stratégies d’implantation, également exprimées par un réseau dense de parcours d’espaces équipés, qui stimulent les mécanismes d’intégration.

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